Fermer les écoles en avançant les vacances? Étendre<br />les mesures de freinage à d'autres départements? Ou bien « pousser les<br />murs » des hôpitaux en attendant l'impact des vaccinations? Face à la<br />gronde sur sa stratégie anti-Covid avec plus de 5.000 patients en soins<br />critiques, Emmanuel Macron prendra la parole mercredi à 20 heures, pour énoncer<br />ses choix. Rappelant l'intervention du 24 novembre en pleine deuxième vague,<br />cette allocution présidentielle est annonciatrice de mesures de grande ampleur,<br />comme depuis le début de la crise il y a un an. Autre signe de<br />l'importance de ces annonces, Jean Castex prononcera jeudi une déclaration, qui<br />sera suivie d'un débat et d'un vote devant les deux chambres du parlement, « sur<br />l'évolution de la situation sanitaire et les mesures nécessaires pour y<br />répondre ». « Nous avons des semaines difficiles devant nous »,<br />a insisté Gabriel Attal, à la sortie du Conseil des ministres ce mercredi, en<br />précisant que les nouvelles mesures annoncées dans la soirée, tiendront compte « de<br />la dynamique de l'épidémie » mais aussi de leurs conséquences « sur<br />le moral de nos compatriotes, sur l'éducation de nos enfants et sur l'activité<br />dans notre pays ». « Mais le facteur clé de nos décisions reste la<br />situation de nos hôpitaux », a-t-il ajouté.
